Dans le contexte actuel du marché immobilier et des réglementations en vigueur en 2025, contracter un prêt immobilier en étant diabétique soulève encore des défis spécifiques liés à l’assurance emprunteur. Cette assurance, indispensable pour sécuriser le remboursement du prêt en cas de décès, d’invalidité ou d’incapacité de travail, voit son processus de souscription profondément influencé par la présence d’un diabète chez l’emprunteur. Les avancées juridiques, telles que la loi Lemoine, les dispositifs comme la convention AERAS, ainsi que les nuances liées aux différents types de diabète, sont déterminantes pour le parcours des emprunteurs. Par ailleurs, la multiplicité d’acteurs sur le marché, notamment des assureurs comme Assurance Prisma, CNP Assurances, Groupama, Aviva, Axa, Matmut, Macif, LCL Assurances, Sogessur ou Allianz, offre des opportunités à saisir grâce à la concurrence. Toutefois, la complexité médicale liée au diabète et les potentielles surprimes exigent une connaissance fine des critères d’évaluation et des droits des assurés.
Pour les personnes diabétiques, 2025 représente une année charnière où les modalités d’accès à l’assurance prêt immobilier s’adaptent aux réalités sanitaires et législatives. Comprendre les attentes des assureurs, les critères médicaux, et la manière d’optimiser son dossier médical est essentiel pour éviter un refus ou une tarification excessive. Les démarches s’échelonnent entre remplissage rigoureux du questionnaire de santé, analyse des bilans médicaux et recours aux outils juridiques et contractuels, qui sont autant de leviers pour concrétiser un projet immobilier.
Diabète et assurance prêt immobilier : comprendre les requis médicaux en 2025
Le diabète constitue un risque aggravé de santé majeur pris très au sérieux par les assureurs. En 2025, la souscription d’une assurance prêt immobilier implique systématiquement le remplissage d’un questionnaire de santé destiné à recueillir des informations complètes sur le diabète de l’emprunteur afin d’évaluer précisément son profil de risque.
Les questions posées dans ce questionnaire sont très détaillées, couvrant :
- Le type de diabète : différencier entre diabète de type 1 (insulino-dépendant) et diabète de type 2 (souvent lié au mode de vie).
- La date de diagnostic, qui influence directement le risque évalué par l’assureur.
- Les traitements suivis, avec un accent sur l’équilibre glycémique mesuré par des indicateurs comme l’HbA1c (hémoglobine glyquée).
- Les complications liées au diabète, telles que les atteintes cardiovasculaires, rénales, ophtalmologiques, ou neurologiques.
- Les symptômes associés affectant la qualité de vie, comme les troubles urinaires, digestifs ou sexuels.
Ce bilan ne se limite pas à la déclaration verbale : les documents médicaux tels que les derniers examens cardio-vasculaires (électrocardiogramme, échographie, épreuve d’effort), bilans ophtalmologiques réguliers (fond d’œil), analyses rénales (microalbuminurie, clearance de la créatinine) et neurologiques (test du pied, échographie doppler des membres inférieurs) sont requis pour constituer un dossier probant.
Par exemple, un emprunteur diabétique de type 1 dont le suivi médical est récent et rigoureux pourra justifier d’un équilibre satisfaisant et limiter ainsi l’impact tarifaire de l’assurance emprunteur. A contrario, un dossier présentant des complications lourdes ou un diabète mal contrôlé sera susceptible de faire l’objet d’un refus ou d’une exclusion de garanties importantes.
Critères médicaux | Impact sur assurance prêt immobilier |
---|---|
Type de diabète (I ou II) | Différenciation des critères de surprime et garanties |
Durée d’apparition de la maladie | Plus la date est ancienne, plus le risque est évalué finement |
Traitement et équilibre glycémique (HbA1c) | Meilleur contrôle, moindre surprime |
Présence de complications (cardiovasculaires, rénales…) | Peut entraîner refus ou exclusions |
Résultats des bilans complémentaires | Confortent la décision médicale |
Le dialogue avec le médecin conseil de l’assureur est donc un moment clé, car il va synthétiser ces éléments pour décider des conditions tarifaires appliquées, qui peuvent aller d’une surprime modérée à un refus catégorique.

Surprimes et refus : critères d’évaluation des assureurs pour un diabète en prêt immobilier
Les compagnies comme Assurance Prisma, CNP Assurances, Groupama, Aviva, Axa, Matmut, Macif, LCL Assurances, Sogessur ou Allianz appliquent des politiques propres lorsqu’il s’agit d’évaluer un risque aggravé tel que le diabète. Cette évaluation influe directement sur le tarif proposé et sur la sélection des garanties.
Voici les principaux déterminants pour la décision de l’assureur :
- Type de diabète : Le diabète de type 1 fait généralement l’objet d’une surprime plus élevée, oscillant entre 100% et 150%, en raison d’un risque considéré plus sévère par ces compagnies.
- Équilibre du diabète : Un diabète bien équilibré, contrôlé par un suivi régulier et conforme aux recommandations médicales, limite la surprime, notamment pour le diabète de type 2 où elle se situe entre 75% et 100%.
- Présence de complications : L’apparition de complications comme la néphropathie, la rétinopathie ou des troubles vasculaires peut entraîner un refus pur et simple des garanties Invalidité Totale (IT) et Perte Totale et Irréversible d’Autonomie (PTIA), voire un rejet de l’ensemble du dossier.
- Âge et montant du prêt : Plus l’emprunteur est jeune au moment du prêt, meilleures sont les conditions, tout comme pour des montants de prêt inférieurs. La loi Lemoine, par exemple, facilita l’accès aux assurances pour les prêts personnels inférieurs à 200 000 € dans certaines conditions.
Ces surprimes se traduisent concrètement dans un coût additionnel mensuel significatif sur la prime d’assurance. À titre d’exemple :
Type de diabète | Taux de surprime appliqué | Répercussion sur prime mensuelle initiale de 40 € | Garantie(s) exclue(s) possible(s) |
---|---|---|---|
Diabète de type 1 bien équilibré | 100% à 150% | 80 € à 100 € | Exclusion IT, PTIA, complications |
Diabète de type 2 récent et stable | 75% à 100% | 70 € à 80 € | Exclusion partielle des garanties liées au diabète |
Diabète mal équilibré ou avec complications | 150% à 200% ou refus | 100 € à 120 € ou refus | Refus total possible |
Le rôle du courtier devient ici crucial pour sélectionner entre les différentes offres disponibles sur le marché, faisant jouer notamment la concurrence entre des acteurs variés tels que CNP Assurances ou Allianz. Un accompagnement personnalisé permet d’optimiser son profil vis-à-vis des assureurs.

Comment la convention AERAS garantit-elle un accès facilité à l’assurance prêt immobilier pour diabétiques ?
Face à la difficulté d’accès à l’assurance prêt immobilier pour les personnes atteintes de maladies chroniques comme le diabète, la convention AERAS joue un rôle fondamental pour atténuer les barrières financières et administratives.
Adoptée depuis 2006 et actualisée régulièrement, cette convention réunit pouvoirs publics, assureurs, banques et associations de malades autour d’un socle commun visant à :
- Faciliter l’accès à l’assurance emprunteur malgré la présence d’un risque aggravé.
- Limiter les exclusions abusives de garantie et encadrer les surprimes appliquées par les assureurs.
- Mettre en place une procédure d’examen médical par un collège d’experts lorsque la couverture est refusée en première instance.
Pour bénéficier de la convention AERAS, certaines conditions doivent être respectées :
- Montant du prêt inférieur à 420 000 euros.
- Âge de l’assuré à la fin du contrat d’assurance inférieur à 71 ans.
Lorsqu’un assuré est confronté à un refus ou à une surprime excessive, il peut solliciter un réexamen du dossier à trois niveaux :
- Étude du dossier par un médecin conseil dédié.
- Examen par un groupe pluridisciplinaire d’experts médicaux.
- Saisine possible de la commission de médiation pour un arbitrage amiable.
Cette démarche clôt tout recours nécessaire avant de considérer des alternatives telles que l’hypothèque ou le cautionnement, qui demeurent des options proposées par les établissements financiers.
Étapes d’examen selon AERAS | Description |
---|---|
1er niveau | Décision initiale fondée sur dossier médical standard |
2e niveau | Expertise approfondie par un panel pluridisciplinaire |
3e niveau | Médiation et règlement amiable en cas de litige persistant |
L’intervention de la convention AERAS représente ainsi une sécurité supplémentaire pour les diabétiques cherchant à concrétiser leur projet immobilier. De nombreux emprunteurs ont pu ainsi franchir un cap qui aurait autrement été bloquant.
Loi Lemoine et délégation d’assurance : des leviers stratégiques pour les emprunteurs diabétiques
La révolution apportée par la loi Lemoine influe directement sur les conditions d’accès à l’assurance prêt immobilier, notamment grâce aux mesures suivantes :
- Suppression du questionnaire médical pour les prêts jusqu’à 200 000 euros, remboursés avant les 60 ans de l’emprunteur, allégeant ainsi les démarches pour les diabétiques aux profils compatibles.
- Possibilité de changer d’assurance prêt immobilier à tout moment durant la durée du prêt, favorisant la recherche d’offres plus compétitives, notamment auprès d’assureurs comme Macif, Matmut ou LCL Assurances.
- Extension progressive du droit à l’oubli, qui permet à un patient guéri ou stable depuis un certain délai de ne pas déclarer son antécédent médical après un certain temps.
La délégation d’assurance, quant à elle, permet aux emprunteurs présentant un risque aggravé, comme le diabète, de quitter l’assurance groupe imposée par la banque et de souscrire ailleurs à des contrats personnalisés et souvent plus avantageux.
Les avantages principaux de la délégation d’assurance sont :
- Tarification souvent plus compétitive en raison d’une étude approfondie du dossier médical.
- Garanties personnalisées selon les besoins spécifiques liés au diabète.
- Liberté de résiliation facilitée par la loi Lemoine.
Pour réussir cette démarche, il est primordial d’utiliser des outils en ligne, comme les comparateurs, qui recensent les offres de plusieurs acteurs majeurs du marché afin de bénéficier d’un panorama complet et actualisé. C’est notamment le cas de la plateforme Mon Crédit Immo, qui aide à dénicher les contrats parmi AVIVA, Axa, CNP Assurances et d’autres assureurs spécialisés.
Stratégies concrètes pour trouver une assurance prêt immobilier avec un diabète en 2025
Au-delà des aspects réglementaires et médicaux, la réussite de l’obtention d’une assurance prêt immobilier nécessite une démarche organisée et stratégique :
- Préparer minutieusement son dossier médical : centraliser tous les examens récents, bilans spécialisés, et justificatifs de suivi régulier.
- Consulter un courtier spécialisé dans les risques aggravés, qui maîtrise le panorama des offres d’assurance adaptées aux diabétiques.
- Faire jouer la concurrence à l’aide de comparateurs indépendants en ligne, incluant des acteurs comme Matmut, Allianz ou Sogessur afin d’obtenir des devis compétitifs.
- Profiter des lois récentes telles que la loi Lemoine pour alléger les démarches et moduler son contrat dans le temps.
- Connaître ses droits : recours via la convention AERAS en cas de refus, recours à la médiation et recours devant la Commission de médiation.
Un exemple illustratif est celui d’un emprunteur atteint d’un diabète de type 2 bien suivi, qui, grâce à une stratégie d’assurance adaptée, a pu bénéficier d’une surprime modérée auprès d’un assureur externe comme Axa plutôt que d’un contrat groupe imposé par sa banque, réduisant ainsi ses coûts mensuels de plus de 30%.
Étapes pour obtenir une assurance prêt immobilier en présence d’un diabète | Actions recommandées |
---|---|
Constitution du dossier médical | Rassembler résultats d’HbA1c, examens ophtalmo, bilan cardiovasculaire |
Consultation de courtiers spécialisés | Identifier des assureurs adaptés et négocier les termes |
Comparaison des offres en ligne | Utiliser des outils comme Mon Crédit Immo |
Examen de la loi Lemoine | Vérifier l’éligibilité pour suppression questionnaire et réassurance facile |
Recours en cas de refus | Demander l’examen AERAS ou saisir la commission de médiation |
Ce niveau de préparation s’avère souvent déterminant pour maximiser ses chances d’acceptation au meilleur prix, et correspond à une tendance forte du marché immobilier en 2025.
FAQ sur l’assurance prêt immobilier avec un diabète en 2025
- Q : Un diabétique doit-il toujours remplir un questionnaire de santé pour une assurance prêt immobilier ?
R : Depuis la loi Lemoine, ce n’est plus obligatoire pour les prêts inférieurs à 200 000 € remboursés avant 60 ans. Pour les autres cas, oui, le questionnaire reste la base d’évaluation. - Q : Quels sont les critères principaux pour obtenir une assurance avec un diabète ?
R : Le type de diabète, l’équilibre du traitement, l’absence de complications et l’ancienneté du diagnostic sont essentiels. - Q : La convention AERAS est-elle automatique en cas de refus d’assurance ?
R : Oui, tout emprunteur dont la demande est refusée en première instance est automatiquement orienté vers ce dispositif de réexamen. - Q : Est-il possible de résilier son assurance prêt immobilière à tout moment ?
R : Oui, grâce à la loi Lemoine, l’emprunteur peut changer d’assurance sans attendre la date anniversaire du contrat. - Q : Où trouver les meilleures offres d’assurance prêt immobilier quand on est diabétique ?
R : Utiliser des comparateurs en ligne comme Mon Crédit Immo permet d’accéder facilement aux contrats adaptés avec les meilleurs taux.